
9 éco-attitudes
Mon environnement, ma responsabilité
Sommaire :
- Les déchets
- Les déplacements
- Les énergies
- Equipements motorisés
- Situations accidentelles
- Parties prenantes
- Produits dangereux
- Biodiversité
- Ressources naturelles
Nous sommes engagés dans une démarche en faveur de l’environnement portant sur 3 axes principaux : accompagner nos clients dans le respect et la préservation de l’environnement, réduire l’impact de nos chantiers, sites et implantations, engager nos partenaires dans notre démarche environnementale. L’objectif est de développer une culture où chacun se sent responsable de la protection de l’environnement et agit en conséquence. Pour cela, nous avons formalisé ces 9 standards environnementaux nommés les 9 éco-attitudes.
1. Les déchets
L’économie circulaire participe activement à la décarbonation de nos activités en limitant le gaspillage des ressources et en visant la sobriété dans l’utilisation des ressources. Notre objectif de l'économie circulaire est de tendre vers 0 déchets ultimes. Notre effort se concentre sur la valorisation énergétique et matière élevée d’ici 2030 (entre 80% et 90%) mais également l’éco-conception de nos produits.
Le terme “déchet” décrit de manière générale “toute substance ou tout objet, dont le détenteur se défait ou dont il a l’intention ou l’obligation de se défaire”. On distingue usuellement plusieurs catégories de déchets, en particulier les déchets industriels non dangereux et les déchets industriels dangereux. Une bonne gestion des déchets apporte des bénéfices environnementaux et économiques. Exemples : création d’emplois, économies de matières premières et protection de la nature.
Les déchets non dangereux
• Trier le papier, le bois, le carton, les bouteilles en verre, les bouteilles en plastique, les canettes, les gobelets, le polystyrène, les métaux et les encombrants en utilisant la benne adaptée.
Les déchets dangereux
• Considérer comme dangereux les déchets qui contiennent des éléments toxiques ou dangereux présentant des risques pour la santé humaine et/ou pour l’environnement. Exemples : les contenants de produits chimiques, les chiffons souillés, les huiles usagées, les fluides, les batteries, les aérosols et les bois traités
• Identifier et s’assurer de leur élimination par la filière adaptée
Les déchets d'équipements électriques et électroniques
• Les isoler en les déposant dans les points de collecte dédiés
La plateforme previsoft (prévention des risques professionnels), vise à améliorer la gestion des déchets.
C'est un outil pour le suivi des prestataires, l’intégration des quantités de déchets produits et de leur valorisation, déclassement des bennes et coûts déchets.
Les bonnes pratiques sont remontées au travers d'un process structuré qui s'appuie sur l'outil Kizeo.
Le tri sélectif sur le périmètre France est en cours de déploiement. Nous allons au-delà de la réglementation en demandant par exemple à nos sous-traitants de nous indiquer les taux de valorisation finale en matière et en énergie.
Des opérationnels réalisent des sensibilisations environnement auprès de leurs équipes lors des heure environnement. Les cursus Maîtrise, les cursus Chef d’équipe et les formations DHS Environnement sont aussi tous les ans l'occasion de sensibiliser les managers aux problématiques de la gestion des déchets.
BONNES PRATIQUES
• Sensibiliser et responsabiliser chaque collaborateur en partageant les résultats de la collecte et de la valorisation challenge pour réduire, limiter la production de déchets à la source.
• Agir pour réduire la quantité de déchets à la source. Exemple : réutiliser les déchets encore en bon état, utiliser les déblais en remblais
• Faire une affiche sur le devenir des déchets sur son opération
• Lancer un challenge zéro déchet ou un challenge pour réduire, limiter la production de déchets à la source.
2. Les déplacements
Les déplacements sont une source de pollution importante, qui intervient à plusieurs niveaux (local, régional, mondial) et couvrent un éventail très large de risques, dont une grande partie est liée à la production, la transformation et l’utilisation des ressources énergétiques et aux émissions atmosphériques associées. Au niveau régional ou global par exemple, l’acidification des sols et des végétaux (pluies acides), la diminution de la couche d’ozone ou encore les problèmes liés au réchauffement climatique (effet de serre), focalisent aujourd’hui l’attention des pouvoirs publics et des scientifiques et s’inscrivent au cœur du débat sur l’environnement. Les climatologues estiment que la température pourrait augmenter de 1°C à 5°C d’ici la fin du siècle.
L’ECO-CONDUITE
Permet de réduire en moyenne de 15% les consommations de carburants. Elle consiste à préparer son trajet et à adapter sa conduite :
• La préparation s’illustre par la vérification de la pression des pneus en fonction des préconisations constructeurs, par l’entretien du véhicule et par la suppression des charges inutiles du véhicule. A titre d’exemple, une galerie représente une sur-consommation de 10 à 15%.
• L’adaptation de la conduite consiste à réduire sa vitesse et à anticiper les ralentissements. Il est préférable d’utiliser le frein moteur plutôt que de freiner brusquement.
BONNES PRATIQUES
• Pratiquer l’auto-partage, le covoiturage avec ses collègues
• Sélectionner le mode “Eco” du véhicule s’il est disponible
• Privilégier des moyens de transport alternatif à son véhicule (exemples : train, vélo, marche,…).
3. Les énergies
Les énergies proviennent de sources fossiles (pétrole, gaz,...) ou de sources renouvelables (solaire, éolien,...). Les réserves d’énergies fossiles s’épuisent à mesure que la demande mondiale d’énergie augmente. La production d’énergie génère diverses activités avec un fort impact environnemental. Exemples : l’extraction (pollution des eaux, déforestation), le transport des combustibles de pays lointains et les émissions liées à la combustion.
Nous nous engageons à réduire nos consommations d’énergies fossiles de 40 % à horizon 2030 et à cet effet, nous proposons une nouvelle approche de la mobilité et des usages énergétiques.
Nos démarches carbone énergie
Nos consommations énergétiques représentent directement et indirectement 1/5e de nos émissions de carbone. Notre objectif est de réduire cette part de nos émissions à hauteur de 40 % de nos consommations. Il s’agit également d’être en cohérence avec les exigences du décret tertiaire, de la loi d’orientation des mobilités. La démarche de réduction des émissions carbone favorise par exemple la réduction des consommations d’électricité et de carburants en ayant recours à des solutions d’autopartage, de mobilité électrique, d’écomobilité, de suppression des engins polluants et de réemploi d’équipements.
Des ateliers sont menés pour améliorer :
• Le suivi et de réduire les consommations de nos véhicules et engins pour aller vers de véhicules électriques, hybrides GNV ou Bio-GNV
• La maîtrise et la réduction des consommations des implantations et répondre efficacement aux audits énergétiques.
Actions mises en place pour les véhicules
Dès 2019, les économies d’énergie sur les véhicules électrifiés, hybrides, ou tout simplement plus sobres, sont prises en compte dans le positionnement des véhicules de Bouygues Construction.
En 2020, une nouvelle formule de Crédit Mobilité est proposée aux collaborateurs, avec une formule de Crédit Mobilité partiel enrichie d’un nouveau choix de véhicules électriques. Diversification du mix énergétique de la Car Policy intégrant des véhicules électriques, hybrides rechargeables (sous conditions d’utilisation) et essence.
Réflexion pour étudier les solutions de verdissement du parc de véhicules utilitaires intégrant l’électrique et l'hydrogène : déploiement des IRVE dans nos centres, test Géo-Management sur la Zone Géographique France.
Notre démarche ISO 50001
La démarche ISO 50001 de management de l'énergie accompagne notre objectif de réduction des consommations énergétiques (lors de nos déplacements et dans le fonctionnement des implantations ciblées) à hauteur de 40 % en 2030.
Nous sommes actuellement en démarche vers la certification ISO 50001, l'objectif étant à terme de déployer un système de management de l'énergie efficace dans l’entreprise. Pour cela, nous échangeons les bonnes pratiques avec les relais Qualité & Environnement des autres entités et plus particulièrement avec Bouygues Energies & Services Suisse qui est déjà certifiée ISO 50001.
Nos défis actuels :
• Réduire les consommations d’énergie en limitant le gaspillage
• Consommer moins pour la même utilisation, le même confort
• Privilégier les énergies renouvelables.
BONNES PRATIQUES
• Réaliser un audit de l’énergie consommée pour réduire la facture énergétique
• Acheter des appareils électriques performants grâce à l’indication de la classe énergétique
• Choisir d’éclairer des cheminements à l’aide d’un éclairage photovoltaïque autonome.
4. Equipements motorisés
Au cours de leur cycle de vie, les équipements motorisés ont un impact fort sur l’environnement dans nos activités, pollution liée aux gaz d’échappement, bruit, fuite de carburants ou d’huile, destruction de l’engin lors de sa fin de vie. Les équipements motorisés sont définis comme l’ensemble des équipements mobiles non routiers (pelles, groupes électrogènes, broyeurs mobiles, etc.) et l’ensemble des engins routiers (camions “bennes”, nacelles).
BONNES PRATIQUES
• Privilégier les engins labellisés “basse consommation” ou assimilés
• Quand cela est possible, utiliser des huiles de vidange biodégradables
• Remonter au référent matériel et au responsable hiérarchique tout problème détecté (fuite, bruit anormal, voyant allumé,…)
• Ne jamais laisser le moteur allumé s’il n’est pas utilisé.
5. Situations accidentelles
Une situation accidentelle est une situation soudaine qui menace, affecte ou est sur le point de détériorer la qualité de l’eau, de l’air, du sol, de la faune, des habitats fauniques ou de l’environnement dans lequel évolue les opérations et qui nécessite une intervention immédiate. Il peut y avoir une situation d’urgence lorsqu'il y'a une absence de mesures rapides.
BONNES PRATIQUES
• Réaliser des tests à grande échelle avec l’aide des pompiers et secours
• Lors des travaux à proximité des bouches d’égout, s’équiper d’une plaque d’obturation.
6. Parties prenantes
Nos opérations par leurs natures génèrent des impacts (bruit, pollution, trafic, poussières,) pour les clients, les riverains, les propriétaires, les usagers des voies de circulation impactées et autres personnes, groupes ou organisations. Ceux-ci sont nommés les “parties prenantes” ou “tiers impactés". Il est donc indispensable de connaître les besoins et attentes de ces tiers afin de déployer le déroulement le moins pénalisant pour tous et favoriser l’insertion du chantier dans la ville.
BONNES PRATIQUES
• Adapter les livraisons en fonction des horaires de pointe (travail, vacances, autres travaux, …). privilégier les livraisons entre 10h et 16h et sur des créneaux différents pour limiter les encombrements
• Adapter les horaires des activités bruyantes (outillages bruyants, nacelles) en fonction des tiers sensibles (hôpital, maison de retraite, écoles, …)
• Communiquer sur l’avancement et l’évolution des activités (panneaux d’affichage, site internet, application mobile, …).
7.Les produits dangereux
La gestion des produits dangereux est importante pour limiter nos impacts environnementaux liés à leur utilisation dans le cadre de nos opérations. Il s’agit de mettre en place une approche globale qui va du choix du produit et de son contenant au moment de la commande à son élimination.
BONNES PRATIQUES
• Réaliser une fiche d’utilisation simplifiée
• Privilégier les produits éco labelisés
• Réduire leur volume et limiter leur utilisation permettent de réduire le danger.
8. Biodiversité
La biodiversité, c’est l’ensemble des êtres vivants, micro-organismes, Plantes, champignons ou animaux. Ce sont aussi les interactions qui les relient entre eux et avec le milieu où ils vivent. Avant le début des opérations, il est obligatoire d’identifier si des zones et espèces protégées sont recensées dans la délimitation de mes activités. La protection de ces zones est essentielle à la santé du milieu (qualité de l’eau et de l’air, sites de reproduction et d’alimentation).
Protéger l’écosystème (la faune et la flore) lors des opérations réalisées en milieu naturel protégé et promouvoir la lutte contre la pollution lumineuse dans le cadre de nos marchés d’éclairage.
La lutte contre la pollution lumineuse
Nous veillons à promouvoir dans nos offres aux collectivités locales, la mise en place de disposition afin de limiter l’impact de l’éclairage sur le rythme biologique de la faune et de la flore. Nous pouvons proposer des actions concrètes et progressives pour les accompagner depuis l’étape du diagnostic jusqu’à la valorisation de la démarche auprès des habitants.
La protection de la faune et de la flore
Afin de protéger les arbres lors de nos interventions ou de nos travaux, nous avons rédigé une charte qui stipule de protéger les troncs et les branches des arbres mais aussi d’interdire le stockage au pied des arbres afin d’éviter d’abîmer les racines. Des « fiches habitats » ont été réalisées à cette fin et des remontées de bonnes pratiques via l’outil Kizeo illustrent les nombreuses mises en œuvre.
BONNES PRATIQUES
• Encourager à créer des habitats : hérissons, papillons, nichoirs
• Laisser des espaces à l’état naturel
• Limiter l’éclairage à la zone des opérations
• Supprimer/boucher les cavités dangereuses (poteau non bouché de signalisation, téléphonique, clôtures)
• Déployer la charte de l’éclairage durable.
9. Ressources naturelles
Les ressources naturelles sont toutes les ressources disponibles dans la nature et qui permettent de répondre à nos besoins (eau, bois, métaux, sources d’énergies, …). La bonne gestion de celles-ci permet d’éviter leur surexploitation et ainsi de favoriser leur renouvellement et d’éviter leur épuisement. C’est pourquoi nous devons privilégier des modes de production permettant d’éviter le gaspillage des ressources, les achats plus respectueux de l’environnement et la valorisation matière de nos déchets : c’est l’économie circulaire.
BONNES PRATIQUES
• Acheter “intelligent” au plus près des besoins et en favorisant la sobriété énergétique et en ressources
• Privilégier les achats en circuits courts
• Privilégier les prestataires engagés dans des démarches environnementales. Exemple : ISO 14001
• Supprimer les gobelets en plastiques au profit de solutions alternatives.
En savoir plus sur notre politique RSE